Nutrition au Soudan du Sud : surmonter les défis des systèmes d’information nutritionnelle
Le secteur de la santé au Soudan du Sud, la plus jeune nation d’Afrique, a connu une forte croissance malgré les insécurités et les crises qui ont affecté la situation nutritionnelle générale. Le Ministère de la Santé ainsi que ses partenaires sont en train de mettre en œuvre divers programmes de nutrition et de coordonner les efforts pour mettre en place un système d’information nutritionnelle durable. Dans une interview avec Titus Mung'uo, coordonnateur de la gestion des connaissances régionales de l’ENN (SUN), Rebecca Alum William, directrice de la nutrition au Soudan du Sud, et Shishay Tsadik, conseillère technique de la nutrition détachée auprès du Ministère de la Santé par Save the Children International, discutent des progrès réalisés.
Q : Comment résumeriez-vous la situation nutritionnelle actuelle au Soudan du Sud ?
R : Dans l’ensemble, la situation nutritionnelle au Soudan du Sud est préoccupante, d’autant plus que la malnutrition aigüe mondiale (MAM) persiste au-dessus du seuil d’urgence dans les États du Haut-Nil, du nord de Bahr el Ghazal, de Warrap et de l’Equatoria-Oriental (FSNMS, décembre 20161). Selon les plus récentes données nationales, près d’un tiers des enfants de moins de cinq ans présentent un retard de croissance, 23 % sont décharnés et 28 % souffrent d’insuffisance pondérale (SSHHS 2010)2. La prévalence de la MAM varie selon les saisons, et fortement selon les États, avec des pics allant jusqu’à 30 % dans certains endroits.
D’avril à août 2016, un total de 26 évaluations au niveau des comtés ont été effectuées ; 81 % de ces évaluations ont révélé des taux de MAM qui dépassent le seuil d’urgence fixé par l’OMS de 15 %. Sur la base de cette analyse, la MAM ou le Proxy MAM3 s’est révélé « extrêmement critique » (prévalence de > =30 %) dans les comtés d’Aweil Nord et d’Aweil Ouest, les deux seuls comtés récemment évalués4, et « critique » (prévalence de 15 % à 29,9 %) dans les comtés d’Akobo, de Twic Est, d’Urol, d’Abiemnom, de Guit, de Mayom, de Mayendit, de Panyijar, de Rubkona, de Gogrial Ouest et de Gogrial Est, de Panrieng, de Longuchuk, de Nasir, de Maiwut, d’Ulang, ainsi que dans le site de Bentiu POC et la ville de Wau. Parmi les comtés classés comme « graves » (prévalence de 10 % à 14,9 %) figurent Kapoeta Nord, Melut, Maban, Tonj Nord, alors que Kapoeta Sud est classé « Alerte » (prévalence de 5 % à 9,9 %).
La détérioration de la situation nutritionnelle résulte essentiellement de l’insécurité physique (qui entrave partiellement l’intervention humanitaire), des répercussions de la crise économique et de l’épuisement des stocks de la dernière récolte. Dans la région du Nil Supérieur, bien que les conflits aient diminué dans la plupart des régions, les affrontements se poursuivent dans certaines zones. En outre, la crise économique (attribuable, en partie, à la dévaluation de la livre sud-soudanaise et à la hausse exponentielle des prix des denrées alimentaires en 2016), associée à la violence constante, notamment à Wau ainsi que dans certaines régions de l’Equatoria, aggrave la situation en matière de malnutrition5. Dans les comtés les plus touchés, un certain nombre d’autres facteurs contribuent à la malnutrition, notamment les pratiques d’alimentation inappropriées des nourrissons et des jeunes enfants ainsi que les mauvaises infrastructures et pratiques d’approvisionnement en eau salubre, d’assainissement et d’hygiène. Certaines pratiques liées à l’alimentation des enfants, telles que l’introduction inopportune d’aliments complémentaires ou de mauvaise qualité ainsi que les quantités insuffisantes, contribuent de façon importante à des niveaux élevés de malnutrition. Les faibles taux d’allaitement exclusif au sein constituent également un facteur clé.
Au cours de la prochaine saison (de septembre à décembre 2016), la situation devrait légèrement s’améliorer dans la plupart des pays du fait de la récolte attendue, des pâturages et de la disponibilité de lait. Le nombre d’admissions aux centres de nutrition devrait également diminuer dans la plupart des comtés du pays au cours de cette saison. Cependant, étant donné le fardeau de la malnutrition aigüe à l’heure actuelle, l’évolution des prix sur le marché et le climat hautement conflictuel, il est peu probable que la situation alimentaire connaissent des changements significatifs dans les États de Bahr el Ghazal du Nord et d’Unité ; ces États ont tout lieu de rester en phase « critique » (à l’heure actuelle, la prévalence de la MAM se situe à 15 % et à 29,9 % respectivement).
Q : Ayant rejoint Le Renforcement de la Nutrition (Mouvement SUN) en juin 2013, quelles mesures importantes ont été prises et quels jalons atteints dans le Soudan du Sud ?
R : La République du Soudan du Sud a officiellement rejoint le mouvement mondial SUN en 2013, suite à une lettre d’engagement signée par Son Excellence le vice-président. Dans cette lettre, le gouvernement de la République du Soudan du Sud se déclarait politiquement résolu à renforcer la nutrition au sein du pays.
Le Mouvement SUN a été lancé dans le pays et s’engageà inclure la nutrition dans le Comité de la sécurité alimentaire, à la suite de quoi celui-ci devint le Conseil de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en 2013, année du lancement du mouvement. Le Comité de la sécurité alimentaire et nutritionnelle est une plateforme de haut-niveau pour la coordination de politiques multisectorielles, présidée par Son Excellence le président. Les activités du Mouvement SUN ont avancé au ralenti depuis son lancement ; un progrès limité a été réalisé à travers la mise en place, au sein du pays, d’un secrétariat et de réseaux, l’élaboration du plan de travail national et d’autres activités. Cela correspond, en partie, à la crise de 2013, aboutissant à un recentrage sur les activités humanitaires. Les activités du Mouvement SUN ont toutefois été relancées de façon dynamique en avril 2016. Un plan de travail détaillé sur six mois pour la relance du Mouvement SUN à l’échelle nationale a été élaboré, axé sur la mobilisation sociale et la sensibilisation, la mise en place de divers réseaux pour le Mouvement SUN, la définition des plans de travail de ces réseaux et l’élaboration d’un plan de travail national. Plusieurs éléments ont contribué à cette relance : les politiques du Ministère de l’Agriculture et de la Santé ont accordé la priorité à la nutrition, le Ministère de la Santé a renforcé sa Direction de la nutrition, et les organismes des Nations Unies ont été favorables à une relance du Mouvement SUN dans le pays.
Le comité exécutif du Mouvement SUN au Soudan du Sud a été formé vers la fin de l’année 2015. Il a pour fonction de fournir un soutien technique aux réseaux SUN et de conseiller le Point focal SUN, le sous-secrétaire du Ministère de la Santé. Ce poste se trouve temporairement au Ministère de la Santé, son emplacement permanent faisant toujours l’objet de discussions. Le comité exécutif est composé d’organismes apparentés à l’ONU (UNICEF, PAM, OMS et FAO) et des ministères gouvernementaux concernés, et il est présidé par le directeur de la nutrition au Ministère de la Santé. Ce comité se réunit chaque semaine.
La sensibilisation via les médias a été identifiée comme l’une des principales stratégies pour faire avancer le Mouvement SUN au Soudan du Sud. La sensibilisation devrait permettre de créer des liens avec de nombreuses parties prenantes qui pourraient améliorer les perspectives nutritionnelles au Soudan du Sud, et de les informer sur les activités dans le cadre du Mouvement SUN.
Des réseaux multipartites comprenant des organismes apparentés à l’ONU, des donateurs, la société civile, le secteur universitaire et les chercheurs, ainsi que les entreprises et le secteur privé sont en train d’être mis en place.
Le Point focal national SUN ainsi que les représentants SUN des Ministères de l’Agriculture, de la Santé et des Finances ont assisté à des réunions mondiales et régionales ainsi qu’à des ateliers visant le partage d’expériences et de connaissances.
Q : En 2013, les parties intéressées par la nutrition au Soudan du Sud ont souligné certains obstacles à l’information nutritionnelle lors des situations d’urgence ainsi que la nécessité d’un système d’information nutritionnelle (SIN) qui soit coordonné et validé. Ainsi, des changements significatifs et importants ont été apportés à la validation des enquêtes SMART,à l’harmonisation des rapports du programme thérapeutiques ambulatoires (OTP)/programme d’alimentation d’appoint (SFP), et au cadre intégré de classificationpar phasesainsi qu’au système de suivi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ces améliorations ont-elles été maintenues et quelles mesures sont prises ou nécessaires pour renforcer les systèmes d’information nutritionnelle au Soudan du Sud ?
R : Des améliorations ont, en effet, été apportées et maintenues. Des efforts sont déployés pour intégrer le système d’information nutritionnelle dans le système d’information sanitaire du district et dans le système de gestion sanitaire informatisé. En ce moment, les formats utilisés pour les rapports, les registres ainsi que les autres outils relatifs à l’information nutritionnelle sont élaborés et mis au point en consultation avec le Groupe de travail sur l’information nutritionnelle. L’information nutritionnelle est ensuite partagée avec la direction du suivi et de l’évaluation du Ministère de la Santé.
En collaboration avec le réseau de couverture nutritionnelle6, le Ministère de la santé et le Groupe de la nutrition ont facilité un atelier consacré aux enseignements sur la façon de maintenir les capacités des partenaires et des acteurs gouvernementaux qui permettent à ceux-ci d’effectuer des évaluations de la couverture dans le but de traiter la malnutrition aigüe sévère et la malnutrition aigüe modérée, et d’exploiter au maximum les résultats de telles évaluations.
Au-delà des évaluations SMART habituelles, certaines initiatives visent à envisager d’autres mécanismes de suivi comme l’analyse intégrée des causes de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le renforcement du système de suivi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et du cadre intégré de classification par phase au Soudan du Sud, qui aident le Ministère de la Santé à prendre des décisions éclairées.
Q : Comment le Ministère de la Santé assure-t-il les fonctions de Secrétaire du Groupe de travail sur l’information nutritionnelle? Quels sont les principaux enseignements et défis que le Ministère de la Santé a constatés en coordonnant les activités avec les membres du Groupe de travail ?
R : En avril 2015, le Ministère a désigné deux membres du personnel technique national pour coordonner l’ensemble du groupe, de concert avec le conseiller en nutrition détaché par l’organisation Save the Children en collaboration avec le Groupe de travail sur la nutrition. En outre, une initiative vise à intégrer le groupe technique du Groupe de travail sur la nutrition à la direction sur le suivi et l’évaluation du Ministère de la Santé, qui coordonne toutes les activités d’information sur la santé et la nutrition, afin d’assurer la pérennité des fonctions du Groupe de travail. Cependant, en raison de priorités concurrentes, cela peut prendre du temps.
Q : Dans le Soudan du Sud, le Groupe de travail est officiellement sous la responsabilité du Groupe de la nutrition. De quelle façon cet arrangement a-t-il amélioré la coordination de l’information sur la nutrition ?
R : Le Groupe de travail rend toujours compte au Groupe de la nutrition ; cela représente une lacune, puisque le Ministère de la Santé ne peut avaliser la performance du Groupe de travail, l’examiner ou la vérifier. Toutefois, l’intégration au sein de la direction du suivi et de l’évaluation du Ministère de la Santé remédiera à cette question et fournira une base de données complète des propositions d’évaluation ainsi que des résultats.
Q : Quel rôle jouent le gouvernement et les acteurs clés dans le maintien du Groupe de travail sur la nutrition ? Comment les parties prenantes et les réseaux travaillant dans le cadre du Mouvement SUN ont-ils pu assurer une connexion avec le système d’information nutritionnelle ? Le système a-t-il influencé les activités des parties prenantes du Mouvement SUN ?
R : Le Gouvernement et les partenaires maintiennent le Groupe de travail sur la nutrition. Une fois que les réseaux SUN seront mis en place, il y a lieu de croire que le système d’information nutritionnelle contribuera à éclairer leurs planifications et leurs activités.
Q : Comment le système d’information nutritionnelle a-t-il contribué à façonner les politiques et programmes concernant les cibles nutritionnelles aux niveaux national et mondial ?
R : Les informations disponibles à partir des enquêtes SMART et des rapports du système de suivi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, du cadre intégré de classification par phases et du programme de nutrition ont considérablement aidé les parties prenantes à mobiliser des ressources, à planifier et à prendre les décisions. Cependant, la plupart des évaluations nutritionnelles portent essentiellement sur les situations d’urgence et les résultats n’ont pas de conséquences pour les parties prenantes qui se consacrent à la résilience nutritionnelle à long terme et aux mesures de protection.
Q : En 2013, les partenaires du Groupe de la nutrition ont identifié un besoin de sensibilisation qui permettrait au Ministère de la Santé de mieux comprendre l’importance des systèmes d’information en ce qui concerne la préparation et la planification des mesures d’urgence. A-t-on abordé ce besoin ? De quelles façons ?
R : Le Ministère a commencé à mettre en lumière l’importance critique du système d’information nutritionnelle. Certaines mesures sont prises pour intégrer les systèmes, comme indiqué plus haut ; les outils et indicateurs du système d’information nutritionnelle ont été identifiés ; le Ministère de la Santé recherche des ressources pour former et renforcer les capacités des prestataires de services de santé et de nutrition et du personnel responsable de la collecte des données, des rapports et de l’analyse se rapportant à l’utilisation de ces outils d’information nutritionnelle (principalement la présentation des rapports, les registres, le suivi et les listes de contrôle). L’intégration/harmonisation devra permettre l'élaboration d'une base de données centrale au sein du gouvernement, qui pourrait être utile pour la planification, la prise décision et la recherche avancée.
Q : Comment le Ministère de la santé a-t-il surmonté les obstacles qui entravent sa capacité à diriger et mettre en œuvre le système d’information nutritionnelle et à techniquement s’engager dans le Groupe de travail sur la nutrition ? Quels sont les progrès que le Ministère a réalisés pour améliorer sa capacité à gérer l’information ?
R : La marche en avant décrite jusqu’ici fait ressortir plusieurs actions et progrès réalisés à cet égard, tels que les initiatives d’harmonisation du système d’information nutritionnelle avec le système d’information sanitaire du district et le système de gestion sanitaire informatisé, l’intégration du Groupe de travail sur la nutrition au sein de la Direction du suivi et de l’évaluation du Ministère de la Santé et la transition du système d’information du Groupe de la nutrition au système d’information sanitaire du district et au système de gestion sanitaire informatisé. En termes de capacité accrue, Save the Children a détaché un conseiller technique en nutrition pour renforcer les capacités du Groupe de travail sur la nutrition et du système d’information nutritionnelle, et le Ministère de la Santé a désigné deux membres du personnel technique, responsables devant le Groupe de travail, qui reçoivent une formation appuyée par les partenaires. Le Ministère joue un rôle de premier plan en présidant et coprésidant le Groupe de travail, et le département de la nutrition au sein du Ministère de la Santé travaille en étroite collaboration avec le Groupe de la nutrition et ses partenaires.
Q : Dans l’ensemble, dans quelle mesure le renforcement du système d’information nutritionnelle (aidé par le Groupe de la nutrition et largement déterminé par les besoins des programmes d’urgence) a-t-il contribué aux buts et objectifs du Mouvement SUN et comment le système d’information nutritionnelle existant au Soudan du Sud pourrait-il être renforcé de façon à permettre l’avancement des buts et objectifs du Mouvement SUN ?
R : Le système d’information nutritionnelle actuel fournit un moyen de comprendre les niveaux de malnutrition au Soudan du Sud, les investissements en matière de nutrition, les lacunes, les priorités et le besoin d’un leadeurship gouvernemental aux niveaux national et local qui s’attaque à la situation. Toutefois, afin de renforcer la contribution du système d’information nutritionnelle aux objectifs du Mouvement SUN, celui-ci devrait aller au-delà des enquêtes SMART, du système de suivi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et du cadre intégré de classification par phases pour prévoir des évaluations qui englobent une analyse causale de la malnutrition. Il est également nécessaire d’harmoniser et de normaliser, au niveau national, les lignes directrices relatives aux enquêtes SMART et aux enquêtes sur la couverture, pour les faire correspondre aux lignes directrices internationales. En outre, l’enquête nationale la plus récente sur les ménages (enquête sur la démographie et la santé) a été menée en 2010. Ceci nécessite une mise à jour de toute urgence, car des changements importants sont survenus en matière de nutrition au cours des six dernières années.
1Programme alimentaire mondial du Soudan du Sud, Rapport régional de suivi sur la sécurité alimentaire et la nutrition, bulletin du 18 juillet 2016.
2Rapport final des Enquêtes de 2010 sur la santé au sein des ménages au Soudan du Sud, publié en août 2013.
3L’expression « Proxy MAM » désigne les résultats des évaluations rapides en matière de nutrition menées lorsque les conditions, dans bien des cas dangereuses, empêchent le recours au protocole SMART d’ENA, méthodologie ordinairement utilisée.
4Résultats d’un rigoureux dépistage par périmètre brachial à mi-hauteur qui a eu lieu en août 2016 dans les comtés d’Aweil Nord et d’Aweil Ouest.
5Programme alimentaire mondial du Soudan du Sud, Rapport de suivi sur la sécurité alimentaire et la nutrition, bulletin du 18 juillet 2016.
6Le réseau de suivi de la couverture est un programme interinstitutions mis en place par ACF UK et ses partenaires Concern Worldwide, Helen Keller International, et International Medical Corps. Le projet vise à améliorer les programmes de nutrition en promouvant des outils de qualité pour l’évaluation de la couverture, le renforcement des capacités et le partage d’information dans neuf pays prioritaires en Afrique et en Asie, y compris le Soudan du Sud.
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Reference this page
Nutrition au Soudan du Sud : surmonter les défis des systèmes d’information nutritionnelle. Field Exchange 53, November 2016. p73. www.ennonline.net/fex/53/nutritionausoudandusud
(ENN_5553)