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Mise en œuvre d’enquêtes sur la nutrition en Afrique Subsaharienne par la méthodologie SMART.

Published: 

Par Jana Daher, Fanny Cassard, Sara Gari, Victoria Sauveplane-Stirling, Mara Nyawo et Patrick Codjia

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Jana Daher est chef de projet SMART au sein d'Action contre la Faim Canada. Elle est nutritionniste, professionnelle de santé publique et épidémiologiste, avec une riche expérience internationale en gestion et évaluation de programmes et de projets de recherche.

Fanny Cassard est consultante en nutrition, avec comme expertise principale la mise en œuvre d’enquêtes nutritionnelles utilisant les méthodes SMART et SENS. Elle a une expérience de 10 ans dans la mise sur pied d'enquêtes à petite échelle et de niveau national avec Action contre la Faim, l'UNICEF et le HCR.

Sara Gari est spécialiste en recherche, suivi et évaluation, avec plus de 10 ans d'expérience des programmes de nutrition et de santé en contexte humanitaire et développemental. Elle est aussi spécialiste en suivi et surveillance au niveau régional au sein des bureaux régionaux de l'UNICEF en Afrique de l'Ouest et Centrale.

Victoria Sauveplane-Stirling a été gestionnaire principale au sein d'Action contre la Faim Canada où elle a dirigé la Global Smart Initiative visant à améliorer la qualité et la ponctualité des données sur la nutrition pour la prise de décision.

Mara Nyawo est spécialiste en nutrition travaillant pour le Bureau Régional de l'UNICEF pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique Australe. Elle est nutritionniste en santé publique. Elle a 15 années d’expérience de terrain en contexte humanitaire et développemental en Afrique Subsaharienne.

Patrick Codjia est chef du département de nutrition au sein de l'UNICEF Kenya. Avant cette expérience, il a travaillé pour le bureau régional de l'UNICEF en Afrique de l'Est et en Afrique Australe, et pour les bureaux nationaux du Malawi, de la République Démocratique du Congo (RDC) et du Botswana pour les programmes de développement et de nutrition en situation d'urgence.

Les auteurs aimeraient remercier les bureaux nationaux de l'UNICEF, les gouvernements et les organisations non gouvernementales partenaires et les collègues des pays concernés par cette enquête, pour leur soutien en termes d’informations et de rapports contextuels rendant possible la réalisation de l’enquête.

Les constatations, interprétations et conclusions de cet article n'engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent pas nécessairement les opinions de l'UNICEF, de ses responsables ou des pays qu'ils représentent et ne doivent pas leur être attribués.

Lieu : Afrique Subsaharienne

Ce que nous savons : La méthode SMART (méthode d'enquête de terrain) est largement utilisée par les gouvernements d'Afrique Subsaharienne et leurs partenaires aux niveaux national, infranational et inférieur, engagés dans les systèmes de surveillance nutritionnelle et d'alerte précoce .

Qu’apporte cet article : Une récente évaluation conjointe UNICEF/Action contre la Faim a examiné la mise en œuvre des enquêtes SMART en Afrique Subsaharienne (45 pays) et les facteurs qui ont facilité leur institutionnalisation. Trente-deux pays ont mis en œuvre des enquêtes SMART. Il existe des différences régionales. Les enquêtes nationales annuelles sur la nutrition en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale ont permis de trouver un consensus sur la situation nutritionnelle d'un pays donné. En Afrique de l'Est, les enquêtes infranationales conduites en urgence sont plus typiques. Les coûts moyens sont de 21 100 dollars américains (enquêtes nationales) et de 15 050 dollars américains (enquêtes à petite échelle). Une bonne adhésion du gouvernement au processus, une analyse des données en un délai rapide, une communication et un plaidoyer forts avec les systèmes de coordination, voilà les éléments clés pour apporter une plus-value. Les points à améliorer sont, entre autres : la cartographie des besoins en matière de renforcement des capacités, l'harmonisation du calendrier de la collecte des données et des outils, et l'examen des fréquences des enquêtes à petite échelle afin d’en faciliter la durabilité. Une autre nécessité de la recherche est une étude systématique de la qualité des enquêtes SMART.

Introduction

La méthode SMART (Standardised Monitoring and Assessment of Relief and Transitions/Surveillance et évaluation normalisées des secours et transitions)1 est une méthode d'enquête normalisée, simplifiée et transversale, conçue pour faciliter la collecte de données nutritionnelles de qualité, actualisées et promptes, nécessaires pour les prises de décision. Cette méthode a été mise sur pied afin d'harmoniser les méthodes d'évaluation de la nutrition, spécialement en situation d'urgence. De nos jours, des ministres de la Santé publique et des partenaires tels que des organisations non gouvernementales (ONG) internationales et des agences des Nations Unies utilisent la méthode SMART pour mener les enquêtes sur la nutrition en situation d'urgence et de développement.

L’utilisation de la méthode illustre le besoin de données régulières et fiables pour les indicateurs de nutrition au niveau national afin de suivre la progression vers les objectifs globaux. En Afrique de l'Ouest et Centrale (AOC), les premières enquêtes nationales sur la nutrition (National Nutrition Surveys, NNS) avec la méthode SMART ont été menées au Niger et en Mauritanie en 2006. Elles ont été menées depuis dans 15 autres pays,2 largement conduites par l'UNICEF avec le soutien d'Action contre la Faim. Des enquêtes nutritionnelles SMART à l'échelle infranationale ou de moindre envergure (au niveau des départements/districts) ont également été mises en œuvre au sein de pays d’AOC, dont le Cameroun et la République Démocratique du Congo (RDC). Par contre, en Afrique Orientale et Australe (ESA), la méthode SMART a généralement été utilisée pour des enquêtes nutritionnelles de niveau infranational et à plus petite échelle, la première ayant été conduite en Tanzanie en 2014.

Après plus d'une décennie de mise en œuvre de la méthode SMART pour les enquêtes nutritionnelles en Afrique Subsaharienne, une revue des procédures, étapes et outils principaux utilisés pour implémenter les différents types d'enquêtes SMART (niveaux national, infranational et inférieur) a été menée grâce à un accord de coopération et de partenariat entre les bureaux de l'UNICEF AOC et ESA et Action contre la Faim Canada, de novembre 2015 à mai 2016. Son objectif principal était de documenter les leçons apprises et de mettre en exergue les insuffisances liées aux processus de planification et d'implémentation des enquêtes SMART dans différents pays d'Afrique Subsaharienne, avec les mécanismes de coordination, l'implémentation et l'utilisation des résultats. En outre, la mise en œuvre de la première enquête nutritionnelle SMART nationale en Tanzanie et l'institutionnalisation des enquêtes nutritionnelles SMART nationales au Burkina Faso ont été examinées plus en détail.

Méthodes

Les 45 pays des régions de l’UNICEF ESA et AOC ont été pris en compte dans le cadre de cette étude. Ces pays ont été classés en trois catégories (Tableau 1), selon leurs systèmes nationaux d'information respectifs. L’utilisation des données compilées par les bureaux d’UNICEF AOC et ESA entre 2013 et 2015 incluait le type d'enquête SMART (niveau national, à petite échelle ou néant), la fréquence et la densité de l’enquête SMART (« basse » signifiant 1 à 10 enquêtes SMART conduites annuellement, « élevée » signifiant plus de 10 enquêtes SMART conduites annuellement), l’existence d’un système d’alerte précoce (SAP), et les partenaires clés pour leur implémentation. Deux grands types d'utilisation d’enquêtes SMART ont été identifiés : dans le cadre de crises humanitaires (une enquête SMART étant conduite en réaction à une situation de crise donnée, afin de donner des orientations quant à l'allocation des ressources et des programmes d’urgence), et dans un contexte de développement (une enquête SMART fournissant régulièrement des données pour les systèmes de surveillance nutritionnelle).

Pour chacune des trois catégories, au moins deux pays aux caractéristiques différentes ont été choisis pour servir d'échantillons représentatifs de 11 pays (Table 1). Une analyse des données secondaires a été menée pendant la première moitié de 2016. Les bureaux régionaux de l'UNICEF3 ont partagé tous les documents liés aux enquêtes SMART conduites entre 2013 et 2015, avec les calendriers, les budgets, les outils et les rapports finaux. Des informations supplémentaires sur les processus de mise en œuvre ont été récoltées auprès d’informateurs clés directement impliqués dans les enquêtes SMART au niveau national, par emails, téléconférences, réunions et interviews.

Tableau 1: Résumé des critères de sélection et de catégorisation nationale

La méthode SMART est largement utilisée en Afrique Subsaharienne par les gouvernements et les partenaires pour conduire des enquêtes ponctuelles sur la nutrition, dans tous les contextes, sur une base régulière, coïncidant souvent avec les changements de saisons, aux niveaux national et infranational et à plus petite échelle. L’étude a conclu que 32 des 45 pays ont mis en œuvre des enquêtes SMART entre 2013 et 2015, contribuant ainsi à l'harmonisation des méthodes rapides d'évaluation de la nutrition à travers la région. L'utilisation des enquêtes nationales sur la nutrition conduites par le gouvernement a également contribué au consensus sur la situation nationale de la nutrition dans neuf pays6 entre 2013 et 2015. D'autres résultats spécifiques au processus, basé sur un échantillon de 11 pays, sont listés au Tableau 2.

Tableau 2 : Résultats spécifiques au processus

En termes de différences entre la coordination et l'implémentation en AOC et en ESA, les enquêtes nationales sur la nutrition en AOC sont conduites sur une base annuelle pour trouver un consensus sur la situation nutritionnelle nationale. Elles sont coordonnées et mises en œuvre par un comité technique qui inclut des membres du gouvernement (tels le Ministère de la Santé [Ministry of Health, MoH], le Bureau des Statistiques et les partenaires techniques et financiers [surtout les donateurs internationaux via les agences de l'ONU et quelquefois les gouvernements]).

Le rôle principal du comité technique est d'élaborer et de valider le protocole d'enquête, donner des conseils sur les étapes vers la conduite d'une enquête de grande qualité, fournir une assistance durant les processus de formation et de collecte de données (sur la plan technique et logistique) et valider les résultats de l'enquête. Le renforcement des capacités de ces comités techniques a commencé il y a près d'une décennie, en 2009 au Burkina Faso par exemple. Depuis lors, le Ministère de la Santé du Burkina Faso, s’est engagé à renforcer les interventions en faveur de la nutrition dans les services de santé et dans la communauté, dans le cadre de son plan d'action stratégique sur la nutrition 2010-2015. Cela incluait un mécanisme de surveillance de l'état de la nutrition, soutenu par l’enquête nationale sur la nutrition annuelle conduite depuis 2009 par le Département de la nutrition du Ministère de la Santé, un processus durant en moyenne six mois (six semaines pour la planification et quatre mois et demi pour la mise en œuvre). Le soutien technique constant du WCARO7 et le renforcement des capacités en cours par des formations à la méthode SMART ont permis une bonne institutionnalisation de la capacité nécessaire pour conduire ces enquêtes annuelles.

En ESA d'autre part, des enquêtes SMART sont plus largement mises en œuvre à l'échelle infranationale et inférieure, stimulées par le besoin de contrôle des situations d'urgence dans la région. Les enquêtes sont coordonnées par un groupe de travail technique sur l'information nutritionnelle (Nutrition Information Technical Working Group, NITWG) ou son équivalent au niveau national, avec une composition et des responsabilités similaires à celles des comités techniques de l'AOC.

En 2015, la Tanzanie était le seul pays de l'ESA à mettre en œuvre une enquête nationale sur la nutrition utilisant la méthode SMART. Après une année d'efforts de plaidoyer coordonnés auprès du gouvernement et des partenaires pour la nutrition, cette première enquête nationale sur la nutrition a été planifiée et mise en œuvre entre juillet et décembre 2014. Sous la houlette du Ministère de la santé et du bien-être social (MoHSW) et du Ministère de la santé de Zanzibar, en partenariat avec les principaux intervenants, elle a été menée en réponse au besoin d'une source additionnelle de données fiables entre les séries d'enquêtes sur la démographie et la santé (EDS) conduites tous les quatre ou cinq ans. Le but était d'assurer un contrôle plus rapproché des indicateurs clés de nutrition, nécessaires pour suivre la progression vers les objectifs globaux et éclairer le développement d'un nouveau plan d'action nationale sur la nutrition.

Pour évaluer les différences de prix entre les enquêtes à petite échelle et à l'échelle nationale, le prix total par enquête8 a été divisé par le nombre total de strates (c.-à-d. chacun des plus petits groupes sans chevauchement en lesquels la population totale est divisée durant une enquête et pour lesquels les estimations sur la nutrition sont faites). Cela permettait de comparer les enquêtes nationales (multi-strates) et les enquêtes à petite échelle (une seule strate). Les résultats ont montré que le coût moyen par strate des enquêtes nationales était de 21 100 dollars américains, contre 15 050 dollars américains pour les enquêtes à petite échelle (cf. Tableau 3). L'insécurité a accru de façon significative le coût des enquêtes, comme dans les régions de Gao et Kidal au Mali. Le coût des données n'était pas disponible pour toutes les enquêtes.

Tableau 3 : Coût par strate dans différents pays, en dollars américains ($)

Les résultats des enquêtes SMART en ESA et AOC sont incorporés dans plusieurs systèmes d'information nutritionnelle nationaux et régionaux et/ou SAP, notamment FEWS NET (Famine Early Warning Systems Network), Cadre Harmonisé, Classification intégrée des phases de la sécurité alimentaire (Integrated food security Phase Classification, CIF) et Information nutritionnelle en situations de crise (Nutrition Information in Crisis Situations, NICS).

La mise en œuvre régulière des enquêtes nationales sur la nutrition a souvent conduit à un consensus sur l'état de la nutrition dans le pays, permettant d'intervenir et d’évaluer l'intervention face aux différentes crises alimentaires et nutritionnelles qui ont pu affecter le pays les dernières années. Elle permet également d'améliorer l'information nutritionnelle et les SAP, de renforcer la position de la nutrition au sein du gouvernement, et de surveiller la progression du mouvement des indicateurs nutritionnels globaux (dont ceux du Mouvement SUN (Scaling Up Nutrition/Renforcer la nutrition) et les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Au Burkina Faso, par exemple, une analyse des résultats incorporés dans le système national d'information de santé à partir de nombreuses enquêtes nationales sur la nutrition a montré une tendance à la baisse des taux de malnutrition durant les cinq dernières années et une amélioration des indicateurs de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (IYCF) depuis 2012.

Enseignements tirés

L'implication du gouvernement dans les différentes phases de l'enquête et sa qualité de propriétaire des résultats de l'enquête, le court délai d'exécution de la collecte des données pour les rapports (moins de quatre mois pour la Tanzanie) et la communication efficace assurée par les mécanismes de coordination établis ont été identifiés comme les principaux attributs de la valeur ajoutée des enquêtes nationales sur la nutrition. Le principal facteur ayant fait du gouvernement le propriétaire de l'enquête et de ses résultats était le plaidoyer utilisant les résultats de l’enquête nationale sur la nutrition pour planifier la programmation en matière de nutrition, spécialement depuis que les résultats ont été considérés comme des références par les partenaires techniques et financiers. À titre d'exemple, les résultats de la première enquête nationale sur la nutrition en Tanzanie ont été utilisés pour identifier les régions prioritaires, améliorer la programmation en matière de nutrition et préparer le Plan d'action multisectoriel sur la nutrition (2016-2021) visant à atteindre la cible nutritionnelle pour 2025 de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les résultats de l’enquête nationale annuelle sur la nutrition conduite par le gouvernement du Burkina Faso ont été utilisés pour mettre régulièrement à jour les indicateurs et contrôler de façon continue l'état de la nutrition dans le pays.

Recommandations

Plusieurs points à améliorer ont été identifiés dans cette étude :

  • Seuls deux des onze pays sélectionnés (Kenya et Sud-Soudan) programment des sessions régulières de formation des gestionnaires des enquêtes SMART. Il est recommandé de cartographier les capacités existantes et de créer un plan de formation afin de répondre aux besoins de renforcement durable des capacités.
  • La période de l’année de la collecte des données différait dans certains pays mettant en œuvre l’enquête nationale sur la nutrition, limitant ainsi la comparaison entre années (en raison du biais du caractère saisonnier de la malnutrition). Il est recommandé de collecter les données durant la même période (idéalement durant la « saison de la faim ») afin de permettre une comparaison avec les enquêtes des années antérieures et de pouvoir intervenir rapidement en cas de détérioration conséquente de la situation nutritionnelle.
  • Des boîtes à outils guidant le processus de mise en œuvre des NNS ont été développées dans de nombreux pays qui réalisent des NNS. Il est nécessaire de mener une évaluation comparative de ces outils afin de les harmoniser et concevoir une boîte à outils normalisée pour la mise en œuvre des NNS.
  • La fréquence et la représentation des enquêtes, à l'échelle régionale ou moindre, et le rapport coût-bénéfice pour les données doivent être minutieusement pris en compte dans le contexte propre à chaque pays afin de réduire les coûts associés à la mise en œuvre et ainsi permettre la durabilité des systèmes d'information en place.

Limites et autres domaines de recherche

Cette étude a connu quelques limites, notamment :

  • L'échantillonnage ciblé et la petite taille d'échantillon de 11 pays sur un total de 45 pays subsahariens pourraient limiter la possibilité de généraliser les résultats (les échantillons de pays ayant des profils de mise en œuvre différents peuvent cependant être considérés comme suffisants pour documenter le processus de mise en œuvre de SMART) .
  • L’étude s'est focalisée sur l'utilisation des enquêtes SMART et n'a pas considéré les autres formes de surveillance nutritionnelle qui pourraient être employées par divers pays (cela allait au-delà de l'objectif de notre étude).
  • Le processus de mise en œuvre de l'enquête SMART et les leçons tirées des documents partagés et les informations secondaires datant de 2013 à 2015 ont été décrits de façon narrative plutôt que générés à l'aide d'analyses statistiques plus complexes.
  • Étant donné que des informations détaillées n'ont pas été recueillies sur le profil existant des systèmes de surveillance nutritionnelle au niveau national, il n'a pas été inclus d’analyse des systèmes d'information nutritionnelle dans cette étude.

Entre autres domaines de recherche recommandés selon cette étude, citons :

  • De vastes études comportant des analyses complexes sont nécessaires pour mieux informer les parties prenantes sur le rôle que jouent les résultats d’une enquête SMART dans les systèmes nationaux d’information nutritionnelle, le plaidoyer pour la nutrition, l’élaboration des politiques et la programmation nutritionnelle.
  • Une évaluation systématique de la qualité des enquêtes SMART et des leçons apprises sur la manière d'améliorer la qualité des données serait utile pour éclairer les efforts d'amélioration de la qualité des données pour d'autres enquêtes qui collectent des indicateurs nutritionnels.

Pour plus d'informations, veuillez contacter Mara Nyawo.


Footnotes

1Pour plus d'informations sur SMART (Surveillance et évaluation standardisées des secours et des transitions) : http://smartmethodology.org/

2Burkina Faso, République Centrafricaine, Gambie, Guinée, Mali, Mauritanie, Nigeria, Niger, Sénégal, Sierra Leone, Togo, Guinée Bissau, Côte d’Ivoire, Tchad et Liberia.

3Bureau régional de l'UNICEF pour l'Afrique Occidentale et Centrale et Bureau régional de l'UNICEF pour l'Afrique Orientale et Australe (ESARO).

4Étude de cas pour la Tanzanie et le Burkina Faso disponible sur : http://smartmethodology.org/about-smart/

5Depuis 2015 (en dehors des délais impartis pour cette étude), des enquêtes SMART régulières ont été menées au Malawi et au Mozambique au niveau infranational.

6Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Tanzanie

7Bureau régional de l'UNICEF pour l'Afrique Occidentale et Centrale.

8Pour les enquêtes montrées au Tableau 3. Les données des coûts n’étaient pas disponibles pour toutes les enquêtes.

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